Test du GNSS N3 de ComNav par Joël Van Cronenbroeck
Fondée en 2012, ComNav a fêté en 2022 son dixième anniversaire.
Dans ce reportage le Professeur Joël Van Cronenbroeck, directeur de la société CGEOS spécialiste du GNSS à évalué le GNSS N3 sur les réseaux Orpheon et Premium Positioning, lors d’un parcours autoroutier de Langogne (Lozère) à Chaumont (Lorraine).
Cette journée était classé avec une activité ionosphérique “haute » par l’opérateur TERIA.
- Quel était le mode opératoire pour ce test ?
Nous avons relevé 5 positions avec les corrections du réseau GNSS ORPHEON et 5 positions avec les corrections du réseau GNSS Premium positioning.
Le mode “station de référence virtuelle” a été utilisée avec le réseau ORPHEON et le mode VRS/PRS (qui place la station de référence virtuelle à 5 km de la position du récepteur (en alignement avec la station CORS la plus proche) avec le réseau RTK Premium.
Aucune différence n’a été constatée en ce qui concerne le temps de fixation des ambiguïtés sur les observations de phases des signaux satellitaires (en général 3 seconds) ni en terme de précision si l’on considère les “services” NTRIP. Le PDOP fut toujours < à l’unité.
- Qu’est ce qui vous à le plus impressionné ?
Le « moteur » RTK de ComNav Technology Ltd qui est le plus sophistiqué sur le marché.
Alors que d’autres producteurs se contentent de l’existant à savoir produire une solution sur les satellites communs entre ceux captés par le récepteur et ceux dont les corrections sont envoyées par les réseaux (Orphéon et Premium Positioning dans notre cas) , ComNav Technology Ltd avec son « QUANTUM RTK® » utilisent tous les satellites captés par le récepteur pour fixer les ambiguïtés de phase.
Cela signifie pratiquement que dès qu’une solution RTK est disponible, on utilise la position centimétrique du point pour lever les ambiguïtés sur les observations de phase des autres satellites non transmis par les réseaux GNSS RTK. En soi, il s’agit d’une méthode bien connue il y a des années, où l’on pouvait initialiser sur un point connu. Là où « QUANTUM RTK® » surpasse les autres solutions RTK, c’est dans l’exploitation des triples fréquences (GPS, GALILEO et BEIDOU – pas GLONASS) pour corriger des effets de la réfraction ionosphérique et troposphérique.
Il est donc important de disposer d’un récepteur de la dernière génération qui poursuit les signaux de toutes les constellations sur toutes les fréquences disponibles.
Ici sur l’écran, nous voyons 33/37 satellites et donc 33 satellites fixés sur 37. En effet les 3 satellites IRNSS (Indian Augmentation System) ne peuvent pas contribuer et probablement 1 autre satellite n’a pas de rapport Signal/bruit satisfaisant.
- Que pouvez vous nous dire sur la technologie ComNav ?
On peut voir que le récepteur SinoGNSS N3 IMU RTK capte bien 29 satellites alors que RTK Premium ne peut transmettre les corrections sur 19 satellites et aucun sur BEIDOU et peu sur GLONASS.
Un autre récepteur se contentera des 19 satellites …
Alors que le récepteur N3 IMU RTK parvient à fixer les ambiguïtés sur 35 satellites, les stations de référence périphériques se contentent de fixer les ambiguïtés sur 22, 17, 20 et 18 satellites (voir Etat des satellites).
QUANTUM RTK® révolutionne donc bien le calcul en mode RTK.
- Quels facteurs seront pris en considération lors du choix de l’opérateur RTK ?
Les abonnés aux réseaux Premium Positioning peuvent obtenir des informations importantes sur les corrections envoyées, des stations situées autour du récepteur mobile et les observations disponibles. Ici le mobile CGEOS_DEMO3
Il faut toujours privilégier les campagnes de tests plutôt que de se référer à des indicateurs théoriques.
On pourrait espérer/exiger des producteurs de corrections GNSS (TERIA, ORPHEON, RTK PREMIUM) davantage d’information sur leurs paramètres ainsi et surtout une surveillance d’intégrité qui consisterait à placer des mobiles GNSS RTK sur des positions fixes ou mobiles (qui se déplaceraient sur le réseau autoroutier français)
Quels sont les conclusions ?
Malgré l’activité ionosphérique intense, le N3 IMU RTK et QUANTUM RTK® permet de travailler sans problème :
• Le mode RTK est obtenu en quelques secondes ( ± 3 secondes)
• Le nombre de satellites dont les ambiguïtés sont fixées est proche du nombre de
satellite capté au mobile
• Le HDOP est toujours inférieure à 1
• Des variations en altitude sont plus importantes aux heures critiques (14 à 16 heure) mais ne dépassent jamais 10 cm et sont lisses (pas de changement abrupte).
• Les réseaux ORPHEON et Premium Positioning produisent les mêmes résultats et sont donc équivalents en terme de performance.
• Le N3 IMU RTK (ainsi que le N2 IMU RTK et le N5) de ComNav Technology Ltd a démontré des performances bien supérieures à d’autres marques
Et sur les corrections ?
Les réseaux ORPHEON et Premium Positioning produisent les mêmes résultats et sont donc équivalents en terme de performance.
Nous remercions ici, le Pr Joël Van Cronenbroeck qui a testé sur les réseaux Français les produits ComNav dans des conditions extrêmes.
À propos de la technologie ComNav
ComNav Technology développe et fabrique des cartes et des récepteurs GNSS OEM pour les applications de positionnement de haute précision. Sa technologie a déjà été utilisée dans un large éventail d’applications telles que l’arpentage, la construction, le contrôle des machines, l’agriculture, le transport intelligent, la synchronisation précise, la surveillance de la déformation, le système sans pilote. Avec une équipe dédiée à la technologie GNSS, ComNav Technology fait de son mieux pour fournir des produits fiables et compétitifs aux clients du monde entier. ComNav Technology est cotée sur le China National Equities Exchange and Quotations (NEEQ), Titres : ComNav Technology (Compass Navigation), Code boursier : 833972.
À propos de SinoGNSS®
SinoGNSS® est la marque officielle de ComNav Technology Ltd., enregistrée en République populaire de Chine, dans l’UE, aux États-Unis et au Canada. Toutes les autres marques déposées sont la propriété de leurs propriétaires respectifs.
